mercredi 5 mars 2008

Beau jour!!!

Bonjour petite princesse!

Génial!! La séance de mardi était vraiment réussie!!! Nous sommes très impressionnés par la qualité de ton français Erica!!! Cependant nous avons relevé quelques petites erreurs, que nous nous permettons de corriger...

L'emploi du mot "tout" en français n'est pas toujours évident, nous le savons! Nous avons noté que tu avais dit mardi matin "tout l'école", en vérité tu dois accorder "tout" avec "école" et dire "toute l'école".
"Tout" d'une manière générale s'accorde presque toujours avec le nom auquel il se rapporte:
exemples: tout le jour - toute la journée - tous les jours - toutes les journées.
Ce qui lui permet de remplacer quelquefois ce nom:
exemple: tous les étudiants veulent s'inscrire à Berkeley => tous veulent s'inscrire à Berkeley

Attention!!!!! "Tout" est invariable lorsque que tu peux le remplacer par "très" ou "tout à fait":
exemple: Les musiciens jouent tout doucement => les musiciens jouent très doucement
C'est la règle, mais quelquefois, même dans ces conditions, "tout" doit s'accorder lorsqu'il est placé devant un adjectif qualificatif féminin singulier ou pluriel commençant par une consonne (à l'exception du "h"):
exemple: les brioches sont toutes chaudes / les pains sont tout chauds (tu peux bien remplacer "tout" par "très", mais avec "les brioches" il faut accorder parce que "froides" est au féminin pluriel et commence par un "c")
MAIS! Tu peux dire aussi "les pains sont tous chauds" cela veut alors dire que tous les pains sont chauds et non qu'ils sont très chauds, je pense que tu saisis la nuance!

Si tu as le temps et l'envie, voici un petit exercice qui nous pourrons te corriger...

PETIT EXERCICE: il faut remplacer les pointillés par tout/tous/toutes/toutes
- ... le monde est content de cette bonne journée.
- .... tes amies sont satisfaites de notre fête.
- Je reviendrai ... les quinze jours.
- Mes voisins? Je ne les connais pas ...
- A Pompéi, ... a été recouvert par la lave.
- Ici, les élèves doivent ... porter un uniforme.
- Les douaniers arrêtaient les voitures et ils les fouillaient ...
- Elle habite ... près de la place Saint-Jean.
- Les enfants ont construit ... seuls une cabane.
- Cet arbre est très vieux ; il donne des fruits ... petits mais délicieux.
- ... peine mérite salaire.
- Elle était si fatiguée qu'elle s'est endormie ... habillée.
- Tu as les mains ... sales.
- Ces critiques n'étaient pas ... justifiées.
- Ces enfants sont ... intimidés, parce qu'il vont jouer devant leurs camarades.
- ... les arbres sont en fleur.
- Rouler ... feux éteints la nuit est pure folie!
- Ces croissants sont excellents ; ils sont ... frais.
- Ne vous inquiétez pas ! ... ira bien
- Quelle pluie! J'ai les pieds ... mouillés.

Bon, nous te souhaitons de passer une très bonne journée!! Si tu le souhaites, tu peux nous envoyer ton devoir avant de le rendre à ton professeur, ainsi nous pourrons te corriger et t'expliquer les erreurs qu'il pourrait contenir!

A très bientôt princesse!

Elsa et Boris!

3 commentaires:

Erica Lee a dit…

Bonjour Elsa et Boris!

Je suis désolé, je n'a pas su que vous m'avez écrit. Je promis de faire les exercices que vous m'a donné. Mais maintenant, c'est deux heures, et je viens de finir ma conclusion du composition 3.

Bien sûr, je veux savoir que vous pensiez, mais SEULEMENT si vous voudriez. Il y a beaucoup des fautes probablement, mais j'aime le film que j'analyse....je ne peux pas m'arreter.
Aussi, si vous lirez, il n'est pas necessaire que me donniez beaucoup d'aide. Il y a un autre étudiant qui le regardera aussi.

Aussi, je mettrai des images du film sur le blog, si vous voudriez les voir.

Voila:

Les représentations des travaux domestiques dans le film « Chocolat » par Claire Denis compliquent la disparité des rôles masculines et féminines. La belle femme d’un colon français, Aimée, travaillait près de son « boy » Protée : elle désherbait pendant qu’il ait fait les lits ; elle cousait pendant qu’il ait arrangé les vêtements. Les deux travaillaient de maintenir la maison d’Aimée avec ses mains, une partie du corps qui n’a pas de genre. En fait, il y avait beaucoup des scènes qui montrent des intersections frappant entre les deux genres, et entre des colons et des indigènes, avec des représentations graphiques des mains. Le film interroge la race et le sexe, des classifications qu’on attache au corps, toutefois les mains deviennent puissantes de plus en plus où ils peignent les émotions au spectateur. Tout d’abord, il faut dire que les mains créent un langage sans genre qui n’existait pas dans la vie coloniale.
En montrant la relation familiale entre la jeune fils d’Aimée, France, et Protée, les représentations des mains compliquent les rôles masculines et féminines dans la famille française traditionnelle. Dans une scène, France mangeait pendant que Protée l’ait servi. Ici, ils occupaient les places traditionnelles des colons et des « boys ». Puis, France a dit « Mange ! », Protée s’est agenouillé et elle l’a donné un peu de sa nourriture en concentrant ses mains. Après avoir fini, elle a souri. Protée simplement l’a regardé. Il y a vrai que la scène montre que France ait été la plus puissante, mais il montre aussi la corruption des rôles familiaux. Personne ne donnait la nourriture à France, le seulement enfant dans la maison. Il n’y avait rien des repas familiaux ; ses parents étaient absents souvent. Avec ses mains, France a pris le geste d’un parent et Protée devenait l’enfant, qui signifie la complication des rôles colon-indigène. Plus tard, ils jouaient un jeu où France a touché une partie du corps de Protée, puis il a dit le nom camerounais, et elle l’a répété. Protée emplissait le rôle du père en l’enseignant sa langue maternelle. Il a solidifié l’effort quand il a pris heureusement la main de France et ils ont couru à voir un avion. En plus, le jeu est le même jeu qui un autre personnage et son fils jouaient au début du film. Le spectateur reconnaît un jeu qui le film avait déjà établi le jeu d’amour paternel. Le film montre l’intersection des deux paires jouissantes qui traduiraient deux langues avec le corps et en particulier, avec les mains. La tensions de la race et du genre étaient si forts entre France et Protée dans autres scènes où elle apprenait sa place supérieure, néanmoins, ses mains ont transcendé les classifications ici.
Sans de la langue parlée, le film montre un instance de la tension colon-indigène être une tension sexuelle; le spectateur reconnaît le point culminant du désir entre Aimée et Protée avec ses mains et ses gestes. Après le désir d’Aimée est exposé, elle asseyait et s’embrassait dans sa chambre pendant que Protée ait fermé les rideaux, puis, elle a touché son jambe. Protée continuait ses travaux avant de l’approcher, puis il touchait la tête et la levait fort. Finalement, il a quitté la chambre et n’y travaillant jamais. La scène, sans un mot, montre la manifestation et le dénouement du désir des deux, un désir qui traverse la ligne colon-indigène. Les gestes des mains communiquent la sensibilité d’Aimée, son désir, la volonté de Protée, et sa frustration. Ici, le film établi un langage avec les mains qui met en valeur les relations tendues de masculinité et féminité, de peau noir et blanc. Les deux personnages ne peut dire un mot parce que ses mains expliquent tout. Le film sauvegarde le pouvoir d’une partie de corps qui échappe les règles coloniales.
Au lieu d’être son « boy », Protée devenait l’instituteur de France où il l’a donné deux marques sur sa main qui symbolise la violence de la colonisation. Quand Protée a mis du sang des animaux tués par les missionnaires français sur la main de France, la caméra concentre sur les mains. L’image graphique des deux mains et le sang est poignante parce qu’elle matérialise la métaphore du sang de quelqu’un sur les mains d’un autre. Protée a enseigné France une leçon morale au lieu des leçons des missionnaires. Ensuite, après il a laissé son emploi dans la maison, France est entrée le garage où il travaillait. Plus tôt, quand elle y est allée, Protée l’a crié « les tiques vont te bouffer les pieds ! ». Par contre, plus tard, il n’était plus son protégé mais son instituer. Quand elle a pointé aux tiques, il a mis sa main à une tique et elle l’a imité. Les deux mains se sont brûlées, en conséquence, les deux personnages a eu la même cicatrice. Dans la scène, la main n’était pas une partie du corps homme, femme, noir, blanc, colon ou indigène. Il est le symbole des leçons de la douleur et l’histoire que France et Protée ont partagé.
Les mains qui dessinaient le pays dans le film incorporent le désir de saisir et la nostalgie, ainsi le film juxtapose de pouvoir colonial et des mémoires domestiques dans le même geste. Marc, le colon, et l’homme d’Aimée, dessinait souvent quand il a regardé le pays camerounais. En particulier, il a dessiné les montagnes après que Protée est exposé à France et Aimée en se lavant. La juxtaposition de Protée nu et exposé au Marc en saisissant l’image de pays communique le désir des colons à pénétrer la nature. Ici, la main qui dessine est un symbole du désir masculin. Par contre, France a dessiné les pays camerounais quand elle a cherché pour sa maison d’enfance. La caméra reste fixe et souligne l’importance des dessins quand elle a agrippé son cahier. Bien que, la main de Marc peigne le pouvoir des colons masculins, mais la main de France montait son amour pour le pays. En plus, la caméra met un accent sur la main de France où ses mains emplissent le cadre. Il faut reconnaître que l’image de la main créatrice have la puissante masculine colonial.
« Chocolat » se penche sur les rapports qui traverse les lignes du sexe et de la race dans la vie coloniale en Cameroun. Plus précisément, le film montre les instances où les lignes ont caisse sans mots, mais par les gestes privés qui ont échappé la règle coloniale. Le film a commencé et a terminé avec les images des mains de France mûr. Au début, ses mains a essuyé le sable des pieds sur la plage camerounaise pendant que les mains d’un enfant noir se sont reposé dans la mer. Mais à la fin, un personnage a regardé aux mains de France et il a dit qu’elle n’avait pas de l’histoire et pas d’avenir à cause de sa cicatrice. Bien sûr elle avait une histoire, c’est le film. Le contraste entre la scène première et la scène a la fin montre qu’elle a reconstruit son histoire. Au lieu d’essayer le sable de son corps, elle a reconnu ses propres mains. Plus important, le spectateur comprend l’histoire des mains de France. L’images des mains de France et des autres créant un langage filmique qui parle au spectateur sans des langues français ou camerounais. Le film souligne les moments que les mains et le corps des personnages transcendaient les lignes colon-indigène ou masculine-féminine. Finalement, France est partie Cameroun et l’image finale montre trois hommes camerounais quel spectateur ne peut pas entendre. Mais le spectateur comprend leur jouissance parce qu’ils se parlent avec les gestes.

Erica Lee a dit…

Bonjour Boris et Elsa,

J'ai apprendu que je dois utiliser le present, pas l'imparfait et pas le passé composé quand je decrit le film. Excuzez-moi. Je corrigerai tout les temps ce soir.

Aussi, les images du film sont sur mon blog.

Merci! Au revoir (vous êtes les meilleurs tuteurs).

Erica

Erica Lee a dit…

PETIT EXERCICE: il faut remplacer les pointillés par tout/tous/toutes/toutes
- Tout le monde est content de cette bonne journée.
- Toutes tes amies sont satisfaites de notre fête.
- Je reviendrai tous les quinze jours.
- Mes voisins? Je ne les connais pas tous.
- A Pompéi, tout a été recouvert par la lave.
- Ici, les élèves doivent tous porter un uniforme.
- Les douaniers arrêtaient les voitures et ils les fouillaient tous.
- Elle habite toute près de la place Saint-Jean.
- Les enfants ont construit tous seuls une cabane.
- Cet arbre est très vieux ; il donne des fruits tous petits mais délicieux.
- Toute peine mérite salaire.
- Elle était si fatiguée qu'elle s'est endormie toute habillée.
- Tu as les mains toutes sales.
- Ces critiques n'étaient pas toutes justifiées.
- Ces enfants sont tous intimidés, parce qu'il vont jouer devant leurs camarades.
- Tous les arbres sont en fleur.
- Rouler tous feux éteints la nuit est pure folie!
- Ces croissants sont excellents ; ils sont tous frais.
- Ne vous inquiétez pas ! Tout ira bien
- Quelle pluie! J'ai les pieds tous mouillés.

Voila, mes solutions. Merci beaucoup pour tous vos temps (c'est correct?). J'ai un question, je ne comprend pas cette phrase:

Elle habite toute près de la place Saint-Jean.

Pourquoi est-ce qu'on a besoin de "toute" ici?

Merci! Passez des bons week-end!

Erica