lundi 10 mars 2008

CHOCOLAT!!!!

Bonjour Erica,

Comme nous disons chez nous en France, "mieux vaut tard que jamais"... C'est donc un peu tard que nous t'envoyons la correction de ton travail! En vérité c'est à toi de corriger ton texte, nous t'avons donnée quelques indications entre parenthèses, qui t'aideront dans ta tâche!!


Les représentations des travaux domestiques dans le film « Chocolat » par Claire Denis compliquent la disparité des rôles masculines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) et féminines (c’est un adjectif, avec quel mot doit-il s’accorder ?). La belle femme d’un colon français, Aimée, travaillait près de son « boy » Protée : elle désherbait pendant qu’il ait fait (ici les deux actions sont simultanées, Aimée et Protée font les choses en même temps, donc il faut employer le même temps) les lits ; elle cousait pendant qu’il ait arrangé (même remarque) les vêtements. Les deux travaillaient de (travailler à) maintenir la maison d’Aimée avec ses mains (que veux-tu dire ?), une partie du corps qui n’a pas de genre. En fait, il y avait beaucoup des (beaucoup de) scènes qui montrent (il faut employer ici le même temps que la principale) des intersections (croisement irait mieux) frappant entre les deux genres, et entre des (les, ils sont considérés dans leur ensemble) colons et des (les, même remarque) indigènes, avec des représentations graphiques des mains. Le film interroge la race et le sexe, des (les, même remarque) classifications qu’on attache au corps, toutefois les mains deviennent puissantes de plus en plus (il faut le placer avant « puissantes ») où (surtout lorsqu’) ils (ils remplace quel nom ?) peignent les émotions au spectateur. Tout d’abord, il faut dire (rappeler irait mieux) que les mains créent un langage sans genre qui n’existait pas dans la vie coloniale.
En montrant la relation familiale entre la jeune fils (s’agit –il du fils ou de la fille ?) d’Aimée, France, et Protée, les représentations des mains compliquent les rôles masculines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) et féminines (c’est un adjectif, avec quel nom doit-il s’accorder ?) dans la famille française traditionnelle. Dans une scène, France mangeait pendant que Protée l’ait servi (les deux actions sont simultanées, il faut employer le même temps). Ici, ils occupaient les places traditionnelles des colons et des « boys ». Puis, France a dit « Mange ! », Protée s’est agenouillé et elle l’(« l’ » remplace ici quel nom ? quelle fonction a-t-il dans la phrase ?) a donné un peu de sa nourriture en concentrant (avec ses mains peut-être) ses mains. Après avoir fini, elle a souri. Protée simplement l’a regardé. Il y a vrai que la scène montre que France ait été (il faut employer l’imparfait) la plus puissante, mais il (« il » remplace ici quel nom ?) montre aussi la corruption des rôles familiaux. Personne ne donnait la (« de » irait mieux) nourriture à France, le (« le » remplace quel nom ?) seulement enfant dans la maison. Il n’y avait rien (« personne au moment » serait mieux que « rien ») des repas familiaux ; ses parents étaient absents souvent (souvent comme beaucoup d’adverbe se place avant l’adjectif ou le verbe mais pas en fin de phrase). Avec ses mains, France a (re)pris le geste d’un parent et Protée devenait (alors) l’enfant, (ce) qui signifie (« montre » irait mieux que « signifie ») la complication (« complexité » irait mieux que « complication ») des rôles (« rapports » irait mieux que « rôles ») colon-indigène. Plus tard, ils jouaient (ils « jouèrent » irait mieux, et on dit « jouer à ») un jeu où (« durant lequel » irait mieux que « où ») France a touché une partie du corps de Protée, puis il a dit le nom camerounais, et elle l’a répété. Protée emplissait (« jouait » irait mieux que « emplissait » qui veut dire remplir) le rôle du père en l’(« l’ » remplace quel nom ?) enseignant sa langue maternelle. Il a solidifié (« renforcé » irait mieux que « solidifié ») l’effort quand il a pris heureusement la main de France et ils ont couru à (« courir voir » inutile d’ajouter « à ») voir un avion. En plus, le jeu est le même jeu (inutile de répéter « jeu » ici) qui (« que » irait mieux ici, parce qu’il s’agit d’un objet qui est généralement réservé aux personnes) un autre personnage et son fils jouaient au début du film. Le spectateur reconnaît un (« le » irait mieux ici parce qu’il ne s’agit plus de n’importe quel jeu) jeu qui le film avait déjà établi (« montré » irait mieux ici que « établi » et il faut ajouter une virgule) le jeu d’amour paternel. Le film montre l’intersection (« la correspondance » irait mieux ici que « l’intersection ») des deux paires (paires ???) jouissantes (jouant peut-être ?) qui traduiraient deux langues (« langages » irait mieux ici que « langues ») avec le (« du » irait mieux ici que « avec le ») corps et en particulier, avec les (« des » irait mieux alors ici que « avec les ») mains. La (singulier ?) tensions (pluriel ?) (« différence » irait mieux ici que « tensions ») de la (« la » est inutile) race et du (du = de + le, mais « le » ici et inutile) genre étaient (quel est le sujet ?) si (« très » irait mieux ici que « si ») forts entre France et Protée (« et ») dans (« d’ »)autres scènes où (« où » est inutile) elle apprenait (« reprenait » irait mieux ici que « apprenait ») sa place supérieure, néanmoins, ses mains ont transcendé (pourr quelle raison changer de temps !!) les classifications ici.
Sans de (« sans » ne s’emploie pas avec « de ») la langue parlée, le film montre un (masculin) instance (féminin) (« persistance » irait mieux que « insistance ») de la tension colon-indigène être (« être » ici n’a pas sa place, une virgule peut suffire mais il faut ajouter « de cette tension sexuelle » et enlever « une ») une tension sexuelle; le spectateur reconnaît le point culminant du désir entre Aimée et Protée avec ses (de qui ?) mains et ses (de qui ?) gestes. Après (« alors » irait mieux ici que « après ») le désir d’Aimée est exposé (« s’exposait » peut-être ?), elle asseyait (attention c’est un verbe pronominal !!!!) et s’embrassait (juste !!! là aussi il s’agit d’un verbe pronominal, bravo !) dans sa chambre pendant que Protée ait fermé (pourquoi changer de temps ? les actions sont simultanées) les rideaux, puis, elle a touché (pourquoi changer de temps ?) son (masculin) jambe (féminin). Protée continuait ses travaux avant de l’approcher, puis il (« lui ») touchait la tête et la levait fort (« avec force » irait mieux ici que « fort »). Finalement, il a quitté (ici le passé simple irait mieux) la chambre et n’y travaillant (ici le passé simple irait mieux) (il manque un élément de la négation, ne... pas, ne.. plus) jamais. La scène, sans un mot, montre la manifestation et le dénouement du désir des deux (il manque quelque chose... « des deux personnages, héros, protagoniste...) un désir qui traverse la ligne (« distinction » irait mieux ici que « ligne ») colon-indigène. Les gestes des mains communiquent la sensibilité d’Aimée, son désir, la volonté de Protée, et sa frustration. Ici, le film établi (« crée » irait mieux que « établit », mais pourquoi pas !) un langage avec les mains qui met en valeur les relations tendues de masculinité et (pourquoi « de » n’apparaît-il plus ici ?) féminité, de peau (féminin) noir (masculin) et blanc (masculin) (attention, combien y a-t-il de peau ?). Les deux personnages ne peut (quel est le sujet de ce verbe ? l’expression « avoir besoin de » irait mieux ici que «le verbe « pouvoir ») dire un mot parce que ses (de qui ?) mains expliquent tout. Le film sauvegarde le pouvoir d’une partie de corps qui échappe les (on dit « échapper à ») règles coloniales.
Au lieu d’être son « boy », Protée devenait l’instituteur de France où (« où » est inutile) il l’ (« l’ » remplace quel nom ?) a donné deux marques sur sa main qui symbolise (quel est le sujet ?) la violence de la colonisation. Quand Protée a mis du sang des animaux tués par les missionnaires français sur la main de France, la caméra concentre (attention ici verbe pronominal !) sur les mains. L’image graphique des deux mains et le (pourquoi « le » alors qu’avant tu as écrit « des deux mains » ?) sang est poignante parce qu’elle matérialise la métaphore du sang de quelqu’un (« d’une personne » irait mieux que « de quelqu’un ») sur les mains d’un (« une » si tu changes « quelqu’un » par « personne ») autre. Protée a enseigné (on dit « enseigner à quelqu’un ») France une leçon morale au lieu des leçons des missionnaires. Ensuite, après il a laissé (« quitté » irait mieux que « laissé ») son emploi dans la maison, France est entrée le (on dit « entrer à/au ») garage où il travaillait. Plus tôt (« autrefois » ou « avant » irait mieux ici que « plus tôt »), quand elle y est allée (il faut ici employer le plus que parfait, car l’action est racontée au passé et se passe encore plus loin dans le passé), Protée l’ (« l’ » remplace quel nom ?) a crié « les tiques vont te bouffer les pieds ! ». Par contre, plus tard (« Mais, aujourd’hui » irait mieux ici que « Par contre, plus tard »), il n’était plus son protégé mais son instituer (« instituteur »). Quand elle a pointé aux (aux = à + les, mais on ne dit pas « pointer à quelque chose », mais seulement « pointer quelque chose ») tiques, il (« il » remplace quel sujet ?) a mis sa main à une tique (« il a mis une tique dans sa main, ou à sa main » est plus juste que « il a mis sa main à une tique ») et elle (« elle » remplace quel sujet ?) l’a imité (« imité » la tique ? alors « imitée » oui avec « ée » à la fin parce que la tique est placée avant l’auxiliaire avoir). Les deux mains se sont brûlées (« ont été brûlées » irait mieux ici que « se sont brûlées »), en conséquence, les deux personnages a (quel est le sujet du verbe ?) eu la même cicatrice. Dans la scène, la main n’était pas une partie du corps homme, femme, noir, blanc, colon ou indigène. Il (« il » remplace quel nom ?) est le symbole des leçons (il faut ajouter une virgule) de la douleur et (il manque « de » ici) l’histoire que France et Protée ont partagé (« partagées » il s’agit des leçons + de la douleur + de l’histoire = noms au féminin, certains au pluriel, ils sont placés avant l’auxiliaire avoir donc accord avec non pas le sujet, mais le compliment, ici les leçons, la douleur et l’histoire !!).
Les mains qui dessinaient le pays dans le film incorporent (pourquoi changer de temps ici ?) le désir de saisir et la nostalgie, ainsi le film juxtapose de pouvoir colonial et des (ne s’agit-il pas des mémoires dans leur ensemble ??? donc « les ») mémoires domestiques dans le (« un » irait mieux ici que « le » mais « le » va aussi !) même geste. Marc, le colon, et l’homme d’Aimée, dessinait souvent quand il a regardé (pourquoi changer de temps, les deux actions sont simultanées !!) le pays camerounais. En particulier, il a dessiné (même remarque) les montagnes après que Protée est exposé (même remarque !! bravo tu n’as pas utilisé le subjonctif !! avec « avant que » il faut employer le subjonctif mais avec « après que » il faut employer l’indicatif !! bravo !) à France et Aimée en se lavant. La juxtaposition de Protée nu et (« et » est ici inutile) exposé au (« regard de » peut ici être ajouté) Marc (« et de celui-ci » peut être ici ajouté aussi) en (« en » est ici inutile) saisissant l’image de pays communique (« traduit » ici irait mieux que « communique ») le désir des colons à pénétrer la nature. Ici, la main qui dessine est un symbole du désir masculin. Par contre, France a dessiné (l’imparfait irait mieux ici) les pays camerounais quand elle a cherché (même remarque) pour (« pour » est ici inutile) sa maison d’enfance. La caméra reste (l’imparfait irait mieux ici) fixe et souligne (même remarque) l’importance des dessins quand elle a agrippé (l’imparfait irait mieux ici) son cahier. Bien que (« alors que » irait mieux ici que « bien que), la main de Marc peigne (« symbolisait » ici irait mieux que « peigne ») le pouvoir des colons masculins, mais (« mais » est ici inutile) la main de France mont(r)ait son amour pour le pays. En plus, la caméra met (garder l’imparfait) un (« l’ » irait mieux ici que « un ») accent sur la main de France où (« qui » irait mieux ici que « où ») ses mains (la répétition de « ses mains » est inutile) emplissent (garder l’imparfait) le cadre. Il faut reconnaître que l’image de la main créatrice have (?????) la puissante (féminin) masculine (féminin) colonial (masculin).
« Chocolat » se penche sur les rapports qui traverse (quel est le sujet de ce verbe ?) les lignes (« distinctions » irait mieux que « lignes ») du (« des » serait plus juste) sexe(s) et de (« des » serait plus juste) la (« la » devient alors inutile) race(s) dans la vie coloniale en Cameroun. Plus précisément, le film montre les instances où les lignes ont caisse sans mots, mais par les gestes privés qui ont échappé (on dit « échapper à ») la règle coloniale. Le film a commencé et a terminé avec les images des mains de France mûr (qu’est-ce qui est mûr ? ne pas oublier d’accorder). Au début, ses mains a (quel est le sujet ?) essuyé le sable des pieds sur la plage camerounaise pendant que les mains d’un enfant noir se sont reposé (quel est le sujet ?) dans la mer. Mais à la fin, un personnage a regardé aux (aux = à + les, on ne dit pas ici regarder à quelque chose, mais regarder quelque chose) mains de France et il a dit qu’elle (« elle » remplace quel nom ?) n’avait (quel est le sujet de ce verbe ?) pas de l’ (« l’ » est ici inutile, il ne s’agit pas d’une histoire en particulier, mais d’histoire d’une façon générale) histoire et pas d’avenir (juste ici !!! tu n’as as écrit pas de l’avenir !!!) à cause de sa cicatrice. Bien sûr elle avait une histoire, c’est le film. Le contraste entre la scène première (« première scène » irait mieux) et la scène a la fin montre qu’elle a reconstruit son histoire. Au lieu d’essayer (essayer ou essuyer ?) le sable de son corps, elle a reconnu ses propres mains. Plus important, le spectateur comprend l’histoire des mains de France. L’images (pluriel ou singulier ?) des mains de France et des autres créant un langage filmique qui parle au spectateur sans (on peut ici ajouter « employer ») des (« la » irait mieux ici que « des ») langues (au singulier alors si tu effectues le changement) français (« française » si tu effectues le changement) ou camerounais (« camerounaise » même remarque). Le film souligne les moments que (« quand » irait mieux ici que « que ») les mains et le corps des personnages transcendaient les lignes (« distinctions » irait mieux une fois encore que « lignes ») colon-indigène ou masculine-féminine (au masculin irait mieux). Finalement, France est partie (on dit « partir d’un endroit ») Cameroun et l’image finale montre trois hommes camerounais quel (« que le » serait plus juste que « quel ») spectateur ne peut pas entendre. Mais le spectateur comprend leur jouissance (« paroles » serait plus juste que « jouissance ») parce qu’ils se parlent (« s’expriment » serait mieux que « parlent ») avec les (« des » irait mieux, il ne s’agit pas de l’ensemble des gestes, mais de quelques-uns seulement) gestes.


si tu devais avoir un problème de compréhension, n'hésites pas à nous le dire, nous sommes là pour t'aider Erica! A demain!

Elsa et boris!

1 commentaire:

blog d'elsa et boris a dit…

petite correction!! je viens rapidement de me relire et je constate que nous avons fait une petite erreur: "nous t'avons donnée" il faut écrire "nous t'avons donné" je te prie de nous excuser...